Les objectifs des langues vivantes en Terminale
Il est indispensable que les élèves français parviennent à une aisance suffisante en langues vivantes, en particulier dans le domaine de la communication orale. L’objectif essentiel au lycée est donc de conforter sensiblement, dès la classe de seconde et tout au long des trois années de lycée, les progrès enregistrés ces dernières années dans la compétence orale. Cette amélioration recherchée ne dissocie pas pour autant l’oral et l’écrit : ces domaines de la langue sont complémentaires l’un de l’autre dans les apprentissages et s’articulent dans les situations de communication auxquelles l’élève prend part, quel que soit son niveau dans chacun d’eux. Les langues vivantes étrangères et régionales (LVER) contribuent à rendre l’élève actif et autonome ; elles le mettent en situation d’échanger, de convaincre et de débattre à l’oral, comme de décrire, de raconter, d’expliquer et d’argumenter à l’écrit. La classe est ainsi un espace où l’élève apprend à mobiliser des connaissances pour interagir avec les autres.
Compétences travaillées dans ce programme des langues vivantes en Terminale
Les niveaux ciblés au lycée Rappelons qu’à la fin du collège (cycle 4), les élèves doivent avoir acquis :
- en LVA, au moins le niveau A2 dans les cinq activités langagières, les activités proposées permettant même d’atteindre le niveau B1 dans plusieurs d’entre elles,
- en LVB, le niveau A2 dans au moins 2 activités langagières.
Le lycée permet aux élèves de poursuivre cette progression :
- en LVA, les élèves de seconde confortent leur niveau B1 pour atteindre le niveau B2 à la fin de la terminale,
- en LVB, les élèves de seconde consolident et complètent leur niveau A2 pour atteindre le niveau B1 à la fin de la terminale,
- en LVC, les élèves construisent le niveau A2 en seconde pour atteindre B1 à la fin de la terminale.
Le suivi de la progression de l’élève et par l’élève doit permettre de formuler une proposition de note de contrôle continu tout en préparant aux différentes épreuves du baccalauréat. Différentes formes d’évaluation peuvent contribuer à l’autonomie de l’élève sans pour autant altérer le temps d’entraînement : auto-évaluation, co-évaluation, etc